" Les boutiques en ligne belges s'en sortent de mieux en mieux par rapport à leurs concurrents étrangers "
Le BeCommerce Shopping100 appelle les entrepreneurs belges à aller au-delà des frontières pour se renforcer

Bruxelles, le 26 mai 2020 - Les boutiques en ligne belges se développent, s'améliorent structurellement et se rapprochent des performances des meilleurs webshops comme Ikea et Netflix. C'est ce qui ressort du Shopping100 que BeCommerce – l’asbl belge qui rassemble les entreprises actives dans le marché belge du commerce en ligne – a publié aujourd'hui avec le soutien de Bpost et Mollie. La liste est basée sur l'empreinte numérique des boutiques en ligne, qui est un indicateur fort de leur performance sur le marché. La principale concurrence sur le marché belge vient de nos voisins du nord : un quart des boutiques en ligne figurant sur la liste proviennent des Pays-Bas. En plus d’informations précises sur le marché, le Shopping100 contient également une liste des 125 meilleurs acteurs nationaux et étrangers actif dans le paysage belge de l’e-commerce, sur base de leur empreinte numérique. .
« Sans pouvoir mesurer, il est difficile de s’améliorer: une boutique en ligne ne peut pas savoir si elle a du succès si elle ne peut pas comparer son empreinte numérique », souligne Sofie Geeroms, Managing Director de BeCommerce. « Grâce à cette liste, les boutiques en ligne belges ont la possibilité de se comparer à leurs concurrents directs et aux meilleures boutiques en ligne de leur catégorie. Cela leur donne une occasion sans précédent d'améliorer leurs propres performances et, bien entendu, BeCommerce veut les soutenir dans cette démarche. »
Les boutiques en ligne belges font mieux que leurs concurrents
Dans la sixième édition du Shopping100, BeCommerce évalue les performances des boutiques en ligne non pas sur base de leur chiffre d'affaires, mais bien de leur empreinte numérique. Celle-ci est mesurée à l'aide de huit paramètres objectifs, comparables et vérifiables, tels que le Search Engine Results Page, le nombre de visiteurs, la maturité du site et les trois principaux marchés de vente. Il en ressort que les boutiques en ligne belges se portent de mieux en mieux par rapport aux années précédentes et se rapprochent des « Best in Class » comme Ikea et Netflix. Les sociétés de télécommunications Telenet et Proximus continuent de très bien figurer dans la liste, et il y a aussi quelques nouveaux entrants dans le top 50 : les sociétés de transport BPost, De Lijn et SNCB. Le secteur de l'habillement, avec de grandes entreprises belges comme Torfs et JBC, représente pas moins d'un quart des boutiques en ligne de la liste et se taille donc la part du lion dans les entreprises actives dans l’e-commerce.
« Ce qui est frappant dans cette liste, c'est que la plupart des grandes entreprises peuvent compter sur des capitaux externes pour développer leur boutique en ligne, comme le groupe Colruyt », déclare Sofie Geeroms, Managing Director de BeCommerce. « Lorsque les PME refusent de travailler avec des capitaux extérieurs, cela peut constituer le coup de grâce à long terme. C’est comparable à la construction d'une maison. Ceux qui épargnent jusqu'à ce qu'ils puissent construire une maison doivent attendre très longtemps, mais ceux qui contractent un prêt peuvent faire des bénéfices à plus court terme. »
La moitié des Belges estiment qu'il est important d’acheter local
Alors qu'au début de la crise du coronavirus, 26 CEO appelaient à des achats sur les boutiques en ligne belges pour protéger notre commerce, le BeCommerce Shopping100 montre que la plupart des Belges étaient déjà conscients de l'importance des achats locaux en 2019. 7 dépenses sur 10 vont dans des boutiques en ligne nationales, mais 9 sur 10 vont dans une boutique en ligne ".be". Environ la moitié des Belges (52 %) pensent qu'il est important de faire ses achats localement et 40 % vérifient eux-mêmes de manière méthodique si une boutique en ligne a une adresse ".be" avant d'acheter. Dans la liste des 125 meilleures boutiques en ligne de Belgique basée sur l'empreinte numérique, 85 des 125 ont un domaine ".be". Un tiers des boutiques en ligne de la liste ont un fort ADN belge.
« Chez BeCommerce, nous voulons encourager les entrepreneurs belges à repousser leurs limites géographiques et en termes de capitaux », souligne Sofie Geeroms. « Dans le Shopping100, nous constatons que la plupart des boutiques en ligne en Belgique sont principalement visitées en Belgique, aux Pays-Bas et en France. Une raison importante à cela est le bilinguisme de nombreuses boutiques en ligne belges : l'ajout d'une version anglaise peut les aider à accéder à un marché international, ce qui est important pour le chiffre d'affaires à long terme. Les capitaux extérieurs sont souvent cruciaux et constituent une condition sine qua non pour garder une longueur d'avance sur la concurrence, repousser les limites et franchir les obstacles. »
Un achat à l’étranger sur trois est effectué auprès de nos voisins du Nord
Lorsque les Belges optent pour une boutique en ligne étrangère, ils restent dans la plupart des cas à proximité de nos frontières. Sur les 1,3 milliard d'euros dépensés dans les boutiques en ligne étrangères, pas moins d'un achat sur trois est réalisé chez nos voisins du Nord. La présence d'entreprises néerlandaises est également marquée dans la liste du Shopping100 : un quart des entreprises sont originaires des Pays-Bas. En outre, trois CEO néerlandais - ceux de bol.com, de bijenkorf et 2ememain.be - donnent également leur avis sur l’e-commerce actuel et son futur dans le Shopping100. Les autres pays qui figurent en bonne position sur la liste sont les pays voisins, la France et l'Allemagne, et les États-Unis. Les boutiques en ligne étrangères sont particulièrement nombreuses dans les catégories « Médias et divertissement », « Ordinateurs et accessoires » et « Vêtements ». *
« Il est important que les boutiques en ligne belges se profilent de manière forte, tant chez nous qu'à l'étranger », déclare Sofie Geeroms, Managing Director de BeCommerce. « Il ne fait aucun doute que la Belgique a raté le train de l’e-commerce, mais la porte est encore ouverte. La question de savoir si nous pourrons devenir des innovateurs dans le secteur du commerce en ligne dépendra entièrement des décisions que nous prendrons aujourd'hui. »
Le Shopping100 comme révélateur du paysage belge de l’e-commerce
Outre ces informations importantes sur le marché, le Shopping100 contient également une liste des 125 meilleurs acteurs nationaux et étrangers du paysage belge de l’e-commerce. Dans sa sixième édition, BeCommerce évalue les performances des boutiques en ligne non pas sur la base des chiffres d'affaires, mais via l'empreinte numérique. Elle est mesurée à l'aide de huit paramètres objectifs, comparables et vérifiables, tels que Search Engine Results Page, le nombre de visiteurs, la maturité du site et les trois principaux marchés de vente. Dans chaque catégorie, les boutiques en ligne sont comparées les unes aux autres et évaluées par rapport aux boutiques en ligne « Best in Class » de leur catégorie, c'est-à-dire les boutiques en ligne qui obtiennent des scores internationaux comme Netflix (dans la catégorie divertissement), H&M (dans la catégorie vêtements) et Ikea (dans la catégorie home). En outre, les entreprises figurant dans la liste obtiennent également des informations importantes, telles que les sources de trafic vers le site web et le taux de rebond.
À propos de BeCommerce
BeCommerce est l’association belge qui, forte d’un label de qualité formel des sites web d’e-commerce, renforce la confiance des consommateurs dans cette forme de commerce. En s’appuyant sur la certification, les scans de sécurité, les évaluations et les notations des sites web d’e-commerce par les consommateurs, BeCommerce participe à la croissance du secteur.
BeCommerce atteint également ces objectifs en pratique par le biais de campagnes de sensibilisation, d’information, de transfert de connaissances et de projets de recherche, ainsi que par l’élaboration d’un code de conduite spécifique. En outre, BeCommerce contribue à la création d'un environnement économique et politique favorable au secteur. En particulier, elle s'efforce de supprimer toute restriction réglementaire qui entrave la compétitivité du commerce numérique, y compris la vente à distance, et de poursuivre son développement en Belgique.
Parmi ses membres et partenaires, elle compte principalement des boutiques en ligne et des entreprises actives dans les secteurs du commerce électronique et de la vente à distance, ainsi que des entreprises fournissant des services dans les secteurs de la logistique, du paiement et de l'informatique.
À propos du BeCommerce Market Monitor
Le BeCommerce Market Monitor dresse un tableau du marché de consommation total de l’e-commerce. Le rapport repose sur une combinaison inédite de différentes sources de données : un suivi continu des données de consommation, complété par des panels continus de distributeurs et une enquête de consommation supplémentaire parmi 4.000 consommateurs par trimestre. Le marché en ligne total comprend tous les achats de consommation personnels et ménagers, à l’exclusion du gaming et des paris en ligne. Les articles commandés qui sont retournés et qui ne sont donc finalement pas achetés n’entrent pas en ligne de compte dans ce rapport. Sur base des 18 segments de marché étudiés, une distinction est opérée entre les produits et les services.
Les achats B2C de produits et de services sont couverts par le BeCommerce Market Monitor, indépendamment de l’endroit où le produit ou le service a été acheté : à domicile, au travail, en déplacement, dans la rue commerçante ou en magasin (en ligne en boutique sur une tablette ou une borne). Les chiffres incluent la TVA.
BeCommerce est le commanditaire de cette étude à grande échelle depuis 2015. Le BeCommerce Market Monitor est réalisé par GfK et rendu possible avec le concours de PostNL et Google.